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Apprenez à mieux connaître votre bassin !

Bassin, hanches : douleurs coxales

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Os iliaque, hanche ou os coxal, vous vous êtes sans doute déjà palpé cet os qui ressort de chaque côté du bassin ! Cet os constitue le bassin osseux (ou ceinture pelvienne) avec le sacrum derrière.

C’est le plus volumineux des os larges du squelette ! Il fait la jonction entre notre tronc et les jambes, et constitue une riche zone d’insertions musculaires et ligamentaires.

Bassin, hanches : douleurs coxales

Un peu d’anatomie…

L’os iliaque est un os pair, asymétrique de forme hélicoïdale. Il résulte de trois os primitifs qui se soudent au cours de la croissance : l’ilium, l’ischium et le pubis.

Les deux os iliaques présentent une face endo-pelvienne (interne vers le petit bassin), une face exo-plevienne (externe), un bord antérieur, postérieur, supérieur et inférieur.

La face endo-pelvienne : elle est divisée en une partie supérieure et une partie inférieure par la ligne arquée.

  • La partie supérieure: elle correspond au « grand bassin » et présente l’insertion du muscle Iliaque. En arrière, il y a les articulations sacro-iliaques.
  • La partie inférieure: elle correspond au « petit bassin » et présente le foramen obturé ainsi que l’insertion de nombreux muscles du plancher pelvien.

La face exo-pelvienne :

  • Une surface glutéale : il s’agit du lieu d’insertion des muscles glutéaux.
  • L’acétabulum: il correspond à la fusion des trois parties primitives de l’os iliaque. Il présente la fosse acétabulaire, qui constitue, avec la tête fémorale, l’articulation coxofémorale.
  • Le pubis: c’est un carrefour musculaire important avec l’insertion des muscles du plancher pelvien, des abdominaux et des muscles adducteurs. Il est également le lieu d’insertion du ligament inguinal.
  • Le foramen obturé: il s’agit du lieu d’insertion des muscles obturateurs interne et externe. Il présente également la membrane obturatrice.

Le bord antérieur : il s’étend de l’épie iliaque antéro-supérieure (EIAS) jusqu’à l’épine pubienne.

Le bord postérieur : il s’étend de l’épine iliaque postéro-supérieure (EIPS) à l’ischion. Il présente la grande et la petite échancrures ischiatiques séparées par l’épine ischiatique.

Le bord supérieur : il s’étend de l’EIAS à l’EIPS, c’est-à-dire à la crête iliaque.

Le bord inférieur : il correspond à la branche pubienne.

Il est a noter que l’os coxal comprend de très nombreuses insertions musculaires et ligamentaires

Bassin, hanches : douleurs coxales

Les articulations entre les os illiaques

Les deux os iliaques et le sacrum forment le bassin osseux par le biais de trois articulations : la symphyse pubienne, et les deux articulations sacro-iliaques.

  • Les deux articulations sacro-iliaques (confère sacrum).
  • La symphyse pubienne : il s’agit de l’articulation entre les deux pubis primitifs. Ses moyens d’union sont de puissants ligaments faisant de cette articulation la moins mobile du bassin.

Les os iliaque sont également articulés avec les diaphyses fémorales, constituant ainsi les articulations coxo-fémorales. Bien que très mobiles, ces dernières sont unies par des ligaments et des muscles puissants.

Leur rôles

  • Stabilité : par leur situation anatomique, les os coxaux sont un véritable carrefour entre le tronc et les membres inférieurs. Ils constituent la pièce centrale du complexe lombo-pelvien. Leur rôle principal est de transmettre le poids de la partie supérieure du corps vers le col du fémur, puis vers des membres inférieurs. Ils permettent de stabiliser la posture et de maintenir l’équilibre.
  • Lieu d’insertion de nombreux muscles et ligaments destinés au tronc et aux membres inférieurs.
  • Protection: les os coxaux permettent de protéger latéralement le contenu du bassin.

De manière plus spécifique, les ischions supportent le poids du corps en position assise et ont une incidence non négligeable dans la répartition des contraintes lombo-pelviennes. La symphyse pubienne possède une fonction d’amortisseur face aux différentes forces biomécaniques que peut subir le bassin, notamment lors de l’accouchement.

Les causes de douleurs coxales

Bassin, hanches : douleurs coxales
  • Les maladies dégénératives : l’arthrose, notamment la coxarthrose, l’ostéoporose.
  • Les maladies congénitales : la dysplasie de hanche, les malformations en coxa-vara ou coxa-valga.
  • Les maladies osseuses : la dystrophie osseuse, notamment la maladie de Pajet.
  • Les névralgies : les névralgies pudendale, clunéale, ilio-génitale ou génito-fémorale, la méralgie paresthésique, la sciatique, la lombalgie.
  • Les troubles musculo-squelettiques : l’inégalité des membres inférieurs, les hernies discales, les troubles posturaux, le déséquilibre du bassin, un spondylolisthésis, , les boiteries, les enthèsopathies et les tendinopathies, notamment les pubalgies.
  • Les maladies inflammatoires : la spondylarthrite ankylosante, l’arthrite psoriasique ou rhumatoïde, la sacro-illite, la coxite, les bursites, la maladie de Crohn, la recto-colique hémorragique (RCH).
  • Les traumatismes : les fractures ou les fissures, les luxations de l’articulation coxo-fémorale.
  • Les séquelles de traumatismes ou de chirurgie pelvienne.
  • Les maladies tumorales : les cancers (dans de rares cas), les métastases.
  • L’algodystrophie.
  • L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.
  • Le conflit fémoro-acétabulaire.
  • Les troubles circulatoires: les thrombophlébites veineuses iliaques et pelviennes, l’anomalie oblitération des membres inférieurs (AOMI).
  • Les troubles digestifs : la constipation.
  • La grossesse : lors de la gestation, le bassin s’élargit peu à peu afin de laisser de la place pour le développement du fœtus.
  • Les maladies urologiques et/ou gynécologiques.
  • Les douleurs projetées.

À noter que les douleurs ressenties par le patient ne sont pas uniquement localisées au niveau de l’os iliaque, mais également au niveau du petit bassin, du sacrum, du rachis lombaire et parfois des membres inférieurs.

L’ostéopathie et l’os coxal

Bassin, hanches : douleurs coxales

La prise en charge ostéopathique n’est pas indiquée en première intention pour chaque pathologie de l’os coxal.

En cas de douleur très vive, de rythme inflammatoire, de fièvre, de grande fatigue, de perte d’appétit, ou encore de saignements, l’ostéopathe devra réorienter son patient chez son médecin afin de faire des examens complémentaires. L’ostéopathie intervient uniquement en seconde intention dans ces cas de figures.

Par sa situation anatomique, l’os coxal a une multitude d’incidences sur l’ensemble du corps. C’est pourquoi, il est testé à chaque consultation ostéopathique et fréquemment traité. Les techniques employées sont très variées.

Les objectifs d’un traitement ostéopathique sont :

  • Articulaire : redonner une mobilité optimale aux articulations sacro-iliaques, coxo-fémorales, à la symphyse pubienne, ainsi qu’au rachis lombaire et aux membres inférieurs.
  • Tissulaire: équilibrer les tensions musculaires du plancher pelvien, des abdominaux, de la masse thoraco-lombaire, des fessiers ainsi que des adducteurs, des ischio-jambiers et du quadriceps. Libérer les tensions ligamentaires de l’arcade crurale, de la bandelette ilio-pectinée et de la membrane obturatrice.
  • Viscérale : travailler sur les organes pelviens et digestifs, harmoniser les diaphragmes thoraciques et pelviens.
  • Circulatoire : stimuler les systèmes vasculaires, veineux et lymphatiques de la ceinture pelvienne.
  • Neurovégétatif.
  • Crânio-sacré : équilibrer l’axe crânio-sacré.

Les conseils de l’ostéopathe en cas de douleurs dans la région de l’os illiaque

L’os coxal est un os volumineux et robuste. Il est le lieu d’insertion de nombreux muscles et ligaments destinés au bassin, au tronc et aux membres inférieurs. Sa position anatomique lui confère un rôle primordial dans l’équilibre et la stabilité du corps.

Les douleurs coxales peuvent avoir diverses origines. C’est pourquoi l’ostéopathe devra investiguer l’ensemble du corps et sa posture.

La prise en charge ostéopathique parvient à soulager les douleurs en redonnant une mobilité satisfaisante au bassin, au rachis et aux membres inférieurs. Elle permet une détente des tensions tissulaires locorégionales et une harmonisation globale du corps.

Quelques conseils afin d’optimiser les bienfaits de la consultation ostéopathique et de prévenir les récidives :

  • Etirement de muscles spécifiques ;
  • Pratique de sports adaptés ;
  • Equilibre alimentaire et arrêt du tabac ;
  • Bilan postural ;
  • Kinésithérapie ;
  • Yoga, pilate.

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Lou Roussel

Lou Roussel

Ostéopathe D.O diplômée de l'institut de Rennes, j'effectue des consultations à domicile dans Paris et sa banlieue. Ma pratique est variée : j'estime que l'application d'un traitement doit être adaptée et respectueuse du patient. Ma formation me permet de prendre en charge le nourrisson, l'enfant, l'adulte, la femme enceinte, le sportif, la personne âgée et la personne en situation de handicap. J'apprécie prendre le temps auprès de mes patients afin de leur donner explications et conseils.

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