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Les bonnes pratiques avant d'opter pour l'arthrodèse

Arthrodèse et ostéopathie

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Vous avez mal au dos, vos douleurs sont insupportables et vous n’en dormez plus la nuit. Les traitements médicaux ont échoué, votre dernier recours, la chirurgie ?

Vous vous êtes renseignés sur cette chirurgie mais vous êtes encore frileux, vous avez peur et c’est normal. Cette opération n’est pas anodine mais vos douleurs non plus. Afin de mieux comprendre ce que l’ostéopathie peut vous apporter au moment de votre intervention, il est nécessaire de faire le point sur cette intervention ; faisons le point sur ce sujet.


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Quand pratiquer l’arthrodèse ?

Les chirurgiens n’envisagent pas l’opération chaque fois qu’un patient se présente avec un mal de dos ! Et heureusement !

L’arthrodèse pourra être envisagée s’il y a eu échec des traitements conservateurs (traitement médicamenteux, kinésithérapie, ostéopathie).

Voici les critères qui permettront au chirurgien d’appuyer l’intérêt d’une opération :

  • l’intensité de la douleur,
  • son caractère durable (supérieur à 6 mois),
  • son caractère rebelle (pas d’amélioration malgré les traitements),
  • son atteinte neurologique (motrice et sensitive).

L’atteinte neurologique peut induire des douleurs importantes et/ou une perte de mobilité (pouvant aller jusqu’à la perte d’autonomie !).

L’arthrodèse n’est vraiment pas une opération anodine ; le chirurgien prendra en compte, certes, vos douleurs mais également votre âge, votre état de santé général, votre métier et vos loisirs afin de prendre la décision la plus adaptée.

En fait, il analyse méthodiquement la balance bénéfice/risque.

Hernie discale

Bien souvent, l’arthrodèse est pratiquée suite à une évolution défavorable d’une de ces pathologies ci-dessous :

  • la discopathie dégénérative : qui n’est autre qu’une « maladie de vieillesse », elle touche à des degrés variés, tous les individus après 50 ans. En soi, c’est une dégénérescence de votre colonne vertébrale, et plus particulièrement des disques intervertébraux, qui vont petit à petit perdre souplesse, résistance au choc et ne plus assurer leur rôle d’amorti.
  • le spondylolisthésis : correspond à un glissement vers l’avant d’une vertèbre. Le plus souvent, ce phénomène est localisé au niveau des vertèbres basses proches du sacrum. Il peut être dû à un défaut d’ossification de la vertèbre, une conséquence d’une maladie dégénérative type arthrose (rhumatisme) ou encore suite à un trauma.
  • la scoliose : c’est une déformation du rachis dans les trois plans de l’espace. La rotation des vertèbres les unes par rapports aux autres aboutit à une torsion de la colonne vertébrale. Cette dernière entraîne une modification des courbures de la colonne induisant des gibbosités ou autrement dit une bosse dans le dos (visible surtout en se penchant en avant).
  • la hernie discale : lors d’une trop forte pression au niveau du disque intervertébral, ce dernier va se fissurer, se déformer voire se rompre. Après une rupture, le noyau fibreux contenu à l’intérieur du disque va alors s’échapper en partie et va comprimer la racine nerveuse correspondante à l’étage vertébrale atteint.
  • la sténose rachidienne : cette pathologie peut être dû à deux causes bien différentes. L’une due purement à une anomalie de la croissance osseuse du canal lombaire, cette dernière va être insuffisante et le canal se retrouver plus étroit que la normale. On parle donc de « canal lombaire étroit constitutionnel ». L’autre, due à un phénomène lié au vieillissement, on parle alors de canal lombaire rétréci dégénératif.
  • la fracture : suite à un trauma nécessitant un rétablissement de l’alignement osseux.

Attention, ces phénomènes ne sont pas forcément pathologiques. Ils le deviennent lorsqu’il existe, par exemple, une atteinte neurologique, une inflammation, une perte de mobilité, une douleur importante au quotidien.

Comment se déroule l’arthrodèse ?

Opération arthrodèse

Lors de l’opération, le chirurgien vient bloquer une ou plusieurs vertèbres. Généralement, il réalise un bloc autour des vertèbres qui vous font souffrir. Ainsi, le chirurgien veille à décomprimer les articulations afin de libérer les racines nerveuses qui induisent vos douleurs et fait en sorte que les courbures de votre colonne soient respectées.

Pour réaliser l’opération, le chirurgien dispose de deux voies d’abord (je m’abstiens de vous donner les détails techniques qui vous feront pâlir, là n’est pas le but) :

la voie postérieure : c’est la technique la plus employée puisqu’elle permet un accès direct à votre canal rachidien. Elle est généralement utilisée dans une première intervention pour une pathologie lombaire ou thoracique.

la voie antérieure : elle est appliquée le plus souvent lors d’intervention pour des pathologies cervicales ou dans le cas d’une reprise chirurgicale lombaire ou thoracique.

Comme après chaque opération, il est normal d’avoir des douleurs dans les jours voire les semaines suivantes. Laissez le temps à votre corps pour cicatriser et se remettre de l’anesthésie. Les chirurgiens vous ont certainement averti de toutes les possibilités liées à l’opération.

Il ne faut pas oublier que votre corps et surtout votre cerveau ont une incroyable capacité à garder en mémoire la douleur, donc, oui il est quand même possible que pendant quelques jours vous ressentiez toujours les douleurs qui vous tourmentaient, et ce, ajouté à celle dues essentiellement à l’acte chirurgical.

Une fois la cicatrisation terminée, il est théoriquement attendu que vous ne ressentiez plus de douleur. Mais cela reste bel et bien théorique, chaque personne réagissant différemment au traitement !

Plusieurs cas de figure se présentent après la chirurgie :

– vos douleurs ont totalement disparu, l’intervention est un succès.

– vos douleurs ont totalement disparu mais reviennent au cours des années.

– vos douleurs ont diminué.

– vos douleurs sont toujours les mêmes.

– vos douleurs se sont aggravées.

Rares sont les personnes qui s’inscrivent dans la première catégorie, bien que je le souhaite à chacun d’entre vous.

La majorité affirmeront être soit en 2ème ou en 3ème catégorie ; en effet, les pathologies sous jacentes ont souvent déjà bien évolué au fur et à mesure du temps (par exemple, une compression nerveuse prolongée par le disque depuis des années). D’autres raisons sont avancées : phénomène d’adhérences cicatricielles liées à la chirurgie, modification de votre posture liée à l’opération, etc…

Ne vous attendez pas à ne plus avoir de douleur, vous risquez d’être fortement déçu. Si vous souffrez depuis des mois ou des années et que vous parvenez à réduire ces douleurs, c’est pourtant déjà une étape importante pour vous.

Faut-il pour autant en rester là ?

L’ostéopathie propose une approche thérapeutique post chirurgicale très intéressante.

L’ostéopathie et l’arthrodèse, deux thérapies plus complémentaires que l’on pourrait croire

Ostéopathie et arthrodèse

Avez-vous seulement pensé à coupler la chirurgie à l’ostéopathie afin de faire partir totalement vos douleurs ?

L’ostéopathie va pouvoir avoir une action en amont sur plusieurs aspects. Grâce à des manipulations, elle va avoir une visée préventive pour « préparer le terrain ».

– L’anesthésie : afin de vous endormir, une dose importante d’anesthésiant vous est injectée. Ces produits mettent à rude épreuve votre organisme. Il est donc naturel de préparer votre organisme à l’anesthésie et à ses effets secondaires. Ainsi, votre organisme va être stimulé, cela va potentialiser l’élimination des produits diminuant les effets secondaires ou leur durée.

– Les douleurs post-opératoires : comme je vous le disais précédemment les douleurs sont majoritairement dues à l’acte chirurgical mais elles peuvent être accentuées par des dysfonctions musculo-squelettiques présentent bien avant l’opération.

Le stress : certainement le facteur à ne pas négliger. L’anxiété, le stress ou encore l’agitation sont tous trois des causes de crispation et de tension musculaire. Il est primordial de vous accompagner afin d’anticiper ce stress et donc de diminuer l’impact qu’il aura sur vos douleurs.

Le travail de l’ostéopathe

Pendant l’intervention, vos muscles et tout votre système péri-articulaire souffrent. Il est donc important de ne pas négliger le travail musculaire. Cela va, bien entendu, permettre d’accélérer la cicatrisation et diminuer les raideurs musculaires qui pourraient se mettre en place.

Le travail musculaire seul n’est pas suffisant pour une récupération totale, il est important de le renforcer par un travail des cicatrices. Ces dernières, dans le temps, adhèrent aux différents tissus et limitent la mobilité. Les différents matériaux utilisés dans la chirurgie sont des supports idéaux pour les adhérences cicatricielles. Il est plus que nécessaire de limiter l’adhérence des cicatrices afin de diminuer la perte de mobilité. Travailler vos cicatrices me semble le soin à ne pas négliger et ne pas passer outre.

Une adhérence cicatricielle induit une perte de mobilité des articulations à proximité mais également des troubles viscéraux. Le travail peut être réalisé plusieurs années après l’opération si vous avez une perte de mobilité ou des troubles digestifs apparus dans les mois suivant l’intervention.

L’opération a totalement perturbé votre manière de bouger et de vous tenir, il est normal que vous vous sentiez différent. Il est nécessaire que vous appreniez à vivre avec cette nouvelle posture.

L’intérêt de l’ostéopathie est, vous l’aurez compris, d’anticiper puis de prendre le relais suite à la chirurgie. Il n’est pas trop tard pour prendre en charge vos douleurs même plusieurs années après ; les techniques utilisées pourront être différentes (une cicatrice ancienne ne se travaille pas de la même manière qu’une cicatrice tout fraîche !).

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Pensez-y, il n’est pas trop tard pour prendre en charge vos douleurs.

Références

http://www.cfdos.com/pathologies/lombaire

http://www.neurochirurgie.fr/spip.php?article209


Mélissa CARBONELL- RICO

Mélissa CARBONELL- RICO

Ostéopathe diplômée de l’institut supérieure d’Ostéopathie de Lyon (ISOstéo). Je partage mon temps professionnel entre mes cabinets (Eysines et Barsac) et les urgences à domiciles sur la métropole de Bordeaux. Spécialisée en pédiatrie et périnatalité, j'accorde une importance particulière à votre écoute pour une prise en charge optimale.

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